ELEVAGE DE LA POULETTE



Elevage de la poulette destinée à la production d’œufs de consommation :

La plupart des éléments dont une poulette a besoin sont :

1-L’air.

2-L’eau salubre (qualité bactériologique et chimique).

3-La chaleur.

3-L’aliment de qualité.

4-Un environnement sain implantation de l’élevage des poulettes dans une région indemne et loin d’autres élevages. bâtiment propre et désinfecté.

5-Application d’un programme prophylactique et sanitaire adéquat.

C’est tout q’un bon élevage de poulette demande. Seul un troupeau de poulettes en bonne santé et bien conduit pourra atteindre son potentiel génétique en suivant les recommandations fournies dans les guides de souche pour une bonne gestion de vos poulettes.

Une règle d’or de l’élevage des poulettes est la pratique de la bande unique : un seul âge et une seule espèce par ferme de façon à respecter le système « all-in – all-out ».

Les choix du site de la ferme et la conception des bâtiments, viseront à préserver au maximum l’élevage de poulettes de toute source de contamination. La protection sera renforcée par la mise en place de barrières sanitaires.

Élevage de la poulette :

Les soins apportées pour mener dans de bonnes conditions la poulette jusqu’à l’entrée en ponte, auront une incidence capitale sur le bilan économique du lot des poulettes qui, compte tenu du potentiel génétique de la souche, est fonction de l’obtention des meilleurs résultats dans des domaines divers.

OBJECTIFS À 20 SEMAINES

- Lot homogène en poids : Homogénéité à +/- 10 % = 80 %.

- Lot homogène en degré de maturité sexuelle (crête et barbillons).

La réussite du lot dépend en grande partie de l’homogénéité. Tout doit donc être mis en œuvre pour obtenir un lot homogène et de gabarit adéquat à l’entrée en ponte.

C’est ainsi qu’entre en ligne de compte :

- Maximum d’œufs.

- Qualité de l’œufs : calibre+résistance de la coquille.

- Consommation pendant la production.

- Viabilité.

- Qualité interne de l’œuf.

- Souches à œufs teintés : régularité de la coloration de la coquille.

La recherche du meilleur bilan est conditionnée, outre le choix de la souche et les aléas de la conjoncture sanitaire, par la qualité du poussin livré à un jour : c’est en soi, tout un programme qui fait intervenir en amont les conditions d’élevage des souches parentales, la prophylaxie sanitaire et médicale, l’hygiène de l’œuf et du couvoir et les conditions physicochimiques de l’incubation.

Ces conditions remplies, les points essentiels pour mener à bien l’élevage de la poulette sont :

* Un bon outil « installations ».

* Des normes d’élevage respectées.

* Un aliment de bonne qualité et un rationnement bien conduit.

* Un programme d’éclairement correctement appliqué.

* Un programme de prophylaxie sanitaire et médicale respecté.

Seront également examinés des points particuliers ayant leur importance :

+ La qualité de l’eau et son rationnement.

+ Le débecquage.

Les installations :

>- Élevage au sol.

>- Élevage en cage : un seule étage « flat deck ». Ou plusieurs étages « batteries ou californiennes ».

I- Élevage au sol :

Deux facteurs à considérer :

Isolation :

Veiller à la meilleure isolation du bâtiment =>confort des oiseaux et économie d’énergie.

Ventilation :

Dont l’objet est : apport oxygène, évacuation air vicié, élimination de l’excès d’humidité et atténuation des températures trop élevées.

Les besoins ; vont de 1m3/heure/kilo de poids vif en hiver à 6 voire 8m3/heure/kilo de poids vif en été.

Deux systèmes de ventilation :

A- Statiques :

_

_

Un air de mauvaise qualité dû à une ventilation insuffisante durant l’élevage des poulettes, peut affecter les poumons des poulettes, augmentant ainsi leur sensibilité aux maladies respiratoires.

_

_

Surface totale des entrées d’air « faces latérales » =>10% de la surface du sol.

Surface du lanterneau => 8% de la surface au sol.

Pente du toit => minimum 30% voir plus de 45% dans les régions à été chaud.

Largeur du poulailler => 12 m en moyenne.

Hauteur suffisante afin d’assurer la meilleur extraction de l’air.

B- Dynamique :

Le système à dépression est de loin le plus utilisé :

L’extraction se fait au pignon ou sur les faces latérales du bâtiment avicole par des ventilateurs dont le réglage est réalisé par des thermostats : les ventilateurs se mettent en marche quand la température dépasse celle pour laquelle ils ont été réglés, les doseurs cycliques assurant le fonctionnement des ventilateurs au dessous de la température indiquée. Système à surpression utilisé dans les bâtiments avicoles protégés « SPF ».

Le bâtiment avicole obscur avec ventilation dynamique est sans aucun doute le meilleur système de poussinière pour le démarrage des poulettes en particulier.

Avantages :

°Programme d’éclairement maîtrisé.

°Rares étouffements.

°Contrôles de la ventilation et des températures.

Ces facteurs associés permettant l’obtention de lots homogènes.

II- Elevage en cage :

Flat-Deck et batteries : la poulette œufs de consommation est élevée jusqu’au transfert en bâtiment avicole de ponte sur plancher grillagé.

Flat-Deck : un seul étage => densité 13 à 15 poulettes au m2 de sol.

Batteries : deux à trois étages => densité pouvant aller jusqu’à 24 à 25 poulettes au m2 de sol.

Avantages :

*Densité plus élevée au m2.

*Bonne viabilité.

*Meilleur état sanitaire.

Mais :

*Coût élevé des investissements.

*Impossible de transférer les poulettes au sol.

*Interventions individuelles pratiquement irréalisables.

Normes d’élevage :

1- Matériel :

On observe en général le non respect trop fréquent des normes techniques concernant l’équipement en abreuvoirs et mangeoires.

2- Densité :

A respecter impérativement. Les exemples de mauvais résultats dûs à des densités trop élevés sont toujours fréquentes avec comme incidence, des lots hétérogènes, ce qui veut dire : des entrées en ponte difficiles et étalées, sans omettre les complications sanitaires.

_

_

Préparer les bâtiments et les équipements pour qu’ils soient propres et désinfectés et respecter le vide SANITAIRE avant l’arrivée des poulettes.

S’assurer que les bâtiments atteignent une température et une humidité relative correctes 24 heures avant l’arrivée des poulettes.

Utiliser le comportement des poulettes comme indicateur d’ambiance adéquate.
Distribuer fréquemment l’aliment durant la période de démarrage des poulettes.
Chaque quantité d'aliment distribué doit être pesé pour contrôler la consommation des poulettes.
Le premier jour contrôler le remplissage du jabot pour s’assurer de la bonne prise alimentaire.
Vérifier et ajuster les mangeoires et les abreuvoirs au moins deux fois par jour toute les poulettes y doivent avoir accès.
Vérifier et ajuster les mangeoires et les abreuvoirs au moins deux fois par jour toute les poulettes y doivent avoir accès.
Vérifier l’état et le comportement des poulettes à des intervalles réguliers de la journée.

_

-

Normes d’équipement de 0 à 20 semaines


Climat tempéré

Climat chaud

Densité

9 poulettes/m2 disponible

6,5 poulettes/m2 disponible

Éleveuses (démarrage)

1 pour 500 poulettes

1 pour 500 poulettes

Mangeoires :

linéaires 14 cm d’accès par sujet
(soit 7 m de longueur pour 100
poulettes)

14 cm d’accès par sujet
(soit 7 m de longueur pour 100
poulettes)

assiettes (ø 35 cm)
1 pour 10 poulettes Minimum 4cm

assiettes (ø 35 cm)
1 pour 10 poulettes Minimum 4cm

Abreuvoirs

ronds
1 pour 80 poulettes 1 cm par poulette

ronds
1 pour 70 poulettes 1 cm par poulette

pipettes (débit 120 ml/minute minimum)
1 pour 10 poulettes

pipettes (débit 120 ml/minute minimum)
1 pour 8 poulettes

Temps de distribution de
l’aliment

10 minutes vitesse de la chaîne minimum 12m/secondes

10 minutes vitesse de la chaîne minimum 12m/secondes

Capacité de ventilation

5 m3 /Kg de poids vif/heure

8 m3 /Kg de poids vif/heure

-

Un bruit des poulettes excessif est un signe de température non appropriée.

Si les poulettes ont trop chaud durant les 10 premier jours leur démarrage sera affecté par une diminution de la prise alimentaire, leur croissance sera ralentie et leur plumage sera inégal est lent.


_

3- Les conditions de démarrage :

Intérêt du rideau plastique.

Nécessité de séparer chaque lot.

'


'

PÉRIODE

TRAVAUX A EXÉCUTER

Après le départ de chaque lot de poulettes

Entre le départ d’un lot poulettes et la mise en place du lot suivant de poussins poulettes,les bâtiments et le matériel devront être soigneusement lavés et désinfectés selon un protocole précis. Cette phase sera suivie d’un vide sanitaire d’au moins 21 jours.
Entre chaque lot de poulettes, le nettoyage et la désinfection des poulaillers, de leurs annexes, ainsi que de leurs abords et voies d’accès sont indispensables pour assurer une bonne qualité sanitaire des poulettes, et améliorer la rentabilité de l’élevage avicole.
Voici la chronologie des opérations à réaliser:

Une première désinsectisation est réalisée immédiatement après l’enlèvement des poulettes, pendant que le bâtiment est encore chaud : pulvérisation d’un insecticide (de type organophosphoré) sur les fosses ou la litière, ainsi qu’en partie basse des murs sur une hauteur de 1mètre. Laisser l’insecticide agir pendant 24 heures.

Bac à eau et canalisations :

Vidange du circuit d’eau sur la litière nettoyage soigné de l’ensemble des canalisations d’eau avec une solution détergente alcaline, puis détartrage avec un acidifiant qu’on laissera agir pendant environ 6 heures. Double rinçage à l’eau claire.
Sortie de tout le matériel : circuits d’alimentation, abreuvoirs, etc.

Stockage sur une dalle cimentée.

Nettoyage à la brosse puis à l’aspirateur de l’ensemble du circuit de ventilation : entrées et sorties d’air, ventilateurs, gaines de chauffage et de ventilation, lorsqu’ils existent.
Lors des opérations de lavage, on veillera à ce que les eaux usées soient collectées dans une fosse ou un égout, afin de ne pas les laisser s’écouler vers les abords ou les voies d’accès.

Bâtiment

Trempage et décapage du plus gros des,matières, organiques.
Application d’un détergent dégraissant bactéricide à l’aide d’un canon ;à ;mousse.
Lavage et décapage quelques heures après le trempage, à l’aide d’une pompe à haute pression (>50 Kg/cm²) ou à l’eau chaude, en respectant la chronologie suivante :

Lanterneau ;d’abord.
Face interne du toit, du haut vers le bas.
Murs,du ;haut ;vers ;le :bas
Enfin, soubassement et sol bétonné.

Matériel

Abreuvoirs et matériel d’alimentation :
- trempage et décapage des matières organiques
-application d’un détergent dégraissant bactéricide au canon à mousse
-lavage,soigné,rinçage;
(avant leur rinçage final, laisser les parties amovible tremper dans une solution désinfectante pendant 24 heures)
-séchage sur une aire bétonnée (autre que celle du lavage).

Silos
Grattage, brossage et fumigation au moyen de bougies fumigènes fongicides.

Gaines de chauffage et de ventilation (lorsqu’elles sont présentes)

Désinfection par bougies;,fumigènes bactéricides, virucides et fongicides.

Abords du bâtiment et voies d’accès
Epandre un produit désinfectant, par exemple :
- s
oude caustique (50 à 100 Kg/1.000 m)
-
ou chaux vive (400 Kg/1.000 m).

DÉSINFECTION

Canalisations d’eau Préparer dans le bac une solution d’eau de Javel concentrée (environ 200 PPM).
Ouvrir le bac pour remplir les canalisations avec cette solution. Laisser agir pendant 24 heures puis vidanger l’ensemble du circuit d’eau. Ne pas oublier de couvrir le bac à eau pour le mettre à l’abri des poussières.
RESPECTER un vide sanitaire d’au moins 21 jours.

3 à 4 jours avant l'arrivée des poussins

RENTRÉE DU MATÉRIEL DANS LE BÂTIMENT

Les véhicules éventuellement utilisés pour cette opération doivent avoir été soigneusement lavés, et désinfectés par pulvérisation.

Etendre une litière de 10 à 15 cm d'épaisseur de bois blanc non traité ou paille hachée non moisie. autour des éleveuses, placer des gardes

Bâtiment

La désinfection de l’ensemble du bâtiment et du matériel est réalisée avec un désinfectant bactéricide, fongicide et virucide homologué, appliqué à l’aide d’un pulvérisateur ou d’un canon :à ;mousse.
La liste des désinfectants homologués variant d’un pays à l’autre, nous recommandons d’en saisir connaissance auprès des Autorités Sanitaires locales.

MISE EN PLACE DES BARRIÈRES SANITAIRES

Disposer bottes et tenues d’élevage propres dans le vestiaire. Mettre en place les pédiluves.

24 heures avant la réception des poulettes

Allumer le chauffage régler la température aux alentour de 35 degré sous les radiants et environ 20 degré comme température d'ambiance. Installer les abreuvoirs et les mangeoires.

Réception des poulettes

Remplir les abreuvoirs (eau tempérée) remplir les mangeoires, faire boire quelques poulettes (toutes les poulettes si déshydratation ou vaccination).éclairer 24 heures durant les 3 premiers jours puis 16 à 18 heures pendant 8 jours. ENSUITE adapter selon programme lumineux.

Les premières semaines

Surveiller les températures, on peut diminuer de 3 degré la température sous les éleveuses à partir de la deuxième semaine. Distribution fréquente de l'aliment en petites quantités pour stimuler les poulettes et éviter le gaspillage puis passer à l'alimentation à volonté jusqu'à 4 à 6 semaines selon le programme de rationnement de la souche. NE JAMAIS DIMINUER LA QUANTITE DISTRIBUEE.
Débecquag
e des poulettes entre 3 et 7 premiers jours.


Au moment du débecquage et des vaccinations il est utile d'augmenter la température et de distribuer un anti-stress pour limiter les effets des germes de sorties.
Le démarrage en cages des poulettes OC impose les mêmes contraintes générales mais dans un contexte différent

_

_


Les faibles performances et les pertes d'uniformité peuvent être le résultat d'une humidité relative trop faible durant la première semaine de l'élevage des poulettes.


Si l’humidité relative baisse en dessous de 50 % durant l’élevage des poulettes, il faut agir très rapidement pour la ramener à son niveau recommandé soit 60 à 70 % afin d’éviter la déshydratation des poulettes.

_

Alimentation :

Programme d’alimentation et contrôle : attacher une importance à la formulation, mais le point essentiel demeure l’application d’un programme de rationnement contrôlé.

Démonstration entre la restriction alimentaire et l’appareil génital.

Aliment 2 700 calories métabolisables/kg.

Rationnement : 6 à 22 semaines.

Rationnement et contrôle :

Il faut rappeler que le rationnement accentue la compétition entre les poulettes et leur sensibilité aux stress ; il peut provoquer le picage voire le cannibalisme avec mortalité. Il faut donc une bonne technique, un matériel suffisant, un contrôle indispensable des poids, de bonnes conditions de ventilation et un programme d’éclairement.

But du rationnement :

●- Zootechnique :

Tendance naturelle à la surconsommation donc à l’engraissement défavorable aux caractères de ponte (accidents de ponte, stéatose hépatique, incidence sur le nombre et le poids des œufs, etc.).

Il a été démontré que les réserves graisseuses importantes que peut se faire la poulette ne sont pas utilisables pour la formation des œufs. Le rationnement permettra parallèlement au programme d’éclairement de contrôler la maturité sexuelle de la poulette.

●- Economique :

Importance du poste aliment dans le prix de revient de la poulette « 65% ». Finalement l’étude de rationnement doit prendre en compte de nombreux facteurs :

°Le poids de la poulette.

°L’âge de la maturité sexuelle de la poulette.

°La consommation en élevage et en ponte.

°La viabilité pendant ces deux périodes.

°L’œuf en qualité et en quantité.

°La résistance aux stress.

°Les aspects économiques (coût alimentaire, coût des investissements, frais de mains d’œuvre etc.).

Le rationnement :

Le rationnement qualitatif a été abandonné « distribution de régime pauvre en énergie, taux important de cellulose, régime pauvre en protéine, pauvre en lysine ». Seul est retenu le rationnement quantitatif.

Début de restriction :

Les recommandations varient suivant les souches ; il était recommandé autrefois de laisser consommer ad libitum jusqu'à 8 semaines. Actuellement début de rationnement entre 6 et 8 semaines. (Intérêt d’avoir un équipement et matériel adapté aux normes d’élevage).

Fin de la restriction :

Attention ne pas l’arrêter prématurément car la poulette compenserait très vite et les effets du rationnement serait partiellement annulés ; à l’inverse sa prolongation excessive entraîne un retard d’entrée en ponte, c'est-à-dire une diminution de la rentabilité du lot de poulettes. Encore faut il définir exactement ce que l’on entend par production : c’est le nombre d’œufs par poule présente à 22 semaines en 12 mois de production. Suivant la variation conjoncturelles économiques (on gardera éventuellement un lot plus longtemps en production si les cours de l’œuf sont élevés).

Tenir compte enfin du comportement du lot des poulettes, des conditions de températures, des stress éventuels « vaccination, maladies », pour maintenir ou relâcher le rationnement pendant les périodes difficiles.

Méthodes de rationnement des poulettes :

Elles sont au nombre de deux.

Rationnement quotidien et rationnement Skip a day (un jour sur deux).

Rationnement quotidien :

Tous les jours peser les quantité d’aliments indispensables distribution en une fois le matin ; respecter la densité normale du nombre des poulettes.

Deux points essentiels :

Accès de toutes les poulettes à la mangeoire ou à la chaîne d’alimentation en même temps.

Distribution rapide minimum 12 m par minute.

Rationnement Skip a day :

Distribution un jour sur deux et en une fois de l’aliment dont la quantité sont calculées en fonction de la quantité journalière distribuée. Cette méthode est en général utilisée dans les cas où le matériel est insuffisant. Ce type de rationnement peut être commencé dés 5 semaines d’âge.

Les résultats sont : moins de compétition et des poulettes plus uniformes (lorsque les conditions de distribution ne sont pas correctes) ; c’est une excellente méthode.

La quantité d’aliment distribuée correspond à la ration quotidienne multipliée par deux.

Quantité distribuée : varie suivant les souches et l’âge de 30 gr par jour à 4 semaines à 80 gr par jour à 20 semaines d’âge de la poulette.

Contrôle de poids :

_

Atteindre le poids standard rapidement pour faciliter un élevage de poulette réussi.

S'assurer que les poulettes atteignent le poids corporel théorique hebdomadairement.

Utiliser des petites augmentations régulières de la ration alimentaire pour améliorer l'uniformité.

_

C’est un point capital ; on ne peut concevoir un rationnement sans effectuer des contrôles de poids intéressant 2 à 5 %, voire 10% des poulettes ; au maximum tous les 15 jours, de préférence chaque semaine avant de commencer le rationnement et d’ajuster la quantité distribuée au poids des poulettes. Les pesées se feront à jeun et à la même heure du jour. Chaque souche indique les limites de la fourchette dans laquelle doivent se trouver 95 % des poulettes pesées. Les réajustements éventuels en quantité d’aliment se feront en fonction des résultats de ces pesées.

Le contrôle des poids est une nécessité ; les écarts entre les extrêmes doivent être le plus faible possible.

Si la moyenne des poids des poulettes est supérieure au poids standard indiqué par la souche, ne jamais diminuer la ration alimentaire distribuée, mais la maintenir au même niveau jusqu’à la réduction de l’écart entre le poids réel des poulettes et le poids théorique maximum.

Le but de l’élevage de poulettes est de parvenir à l’objectif de poids et d’homogénéité à 20 semaines en suivant une courbe de croissance régulière, conforme au poids standard. Notamment, l'obtention d'une croissance régulière dès les premières semaines est importante pour sécuriser le développement squelettique, Dont l'essentiel est réalisé avant 10 semaines d'âge.

_

Des chutes de poids en dessous du poids standard à n'importe quelle phase d'élevage de la poulette ou tout éventuel signe d'échec de développement de l'appétit nécessite une prise d'action immédiate. si une action est prise à ce stade cela permettra d'éviter d'éventuelles difficultés qui pourraient causer une hétérogénéité des poulettes ou un faible développement des fonctions physiologiques essentielles.

-

Rationnement en eau :

Le rationnement en eau a pour objet d’éviter une consommation excessive d’eau entraînant l’humidification des litières ; ce programme est à mettre en œuvre progressivement à partir de la sixième semaine.

Rationnement alimentaire quotidien : pas de distribution d’eau au moins une heure après la fin du repas.

Skip-day : le jour d’alimentation arrêt d’eau 2 heures après le repas. Le jour de jeun distribuer l’eau pendant quatre heures.

Programme d’éclairement :

Objectif :

Chercher à déclencher la ponte au moment le plus opportun selon les normes de la souche. Qui dit ponte précoce dit petits œufs, accidents de ponte et courbes médiocres.

Se rappeler que les poulettes sont sensibles aux variations lumineuses entre 12 et 17 semaines.

Rappel :

Pour les pondeuses œufs de consommation, l’objectif est d’obtenir 5 % de ponte à 22 semaines.

Ainsi le programme d’éclairement tiendra compte :

Le programme de rationnement.

Les normes indiquées par la souche de poulettes.

Les conditions dans lesquelles les poulettes seront élevées « bâtiment clair ou bâtiment obscur ».

Les conditions dans lesquelles les poulettes seront installées en début de ponte : passage d’un bâtiment obscur à un bâtiment clair par exemple.

Recommandations :

Ne jamais diminuer le temps d’éclairement après 20 semaines.

24 heures de lumière les 2 ou 3 premiers jours.

Elevage en poulailler clair et passage en poulailler obscur pour la ponte, système non recommandé ; si cela était inéluctable, transférer les poulettes au plus tard à 20 semaines.

Tenir compte des indications données par la souche de poulettes.

Puissance d’éclairage : en général 3 watts au m2 les premières semaines, puis 1,5 watt de 4 semaines à 20 semaines.

Elevage en bâtiment obscur :

Le programme tiendra compte de l’entrée en ponte vers 22 semaines.

Production bâtiment obscur :

Programme dégressif pour atteindre 8 heures à la quatrième semaine durée maintenue jusqu’à 18 semaines. Ensuite programme progressif pour arriver à une durée d’éclairement de 16 heures vers 28 semaines.

Production en bâtiment clair :

Elevage entre avril et août : programme classique (dégressif pour atteindre 8 heures durée maintenue jusqu’à 18 semaines. Ensuite progressif pour arriver à 16 heures vers 28 semaines).

Elevage en bâtiment clair :

Poulettes nées de février à septembre :

La simple lumière naturelle convient ; une stimulation est appliquée à partir de 18 semaines suivant la durée du jour.

Poulettes nées de octobre à janvier :

Un éclairage complémentaire est indispensable dés la naissance ; ceci peut être réalisé en programme plat ou un programme décroissant puis croissant.

Débecquage :

-

Des variations dans la taille du bec peuvent causer des problèmes d'uniformité.
Il faut assurer une stérilisation parfaite durant la taille des becs pour réduire tout éventuel risque d'infection.
Le débecquage doit être effectuer par du personnel qualifié, compétent et correctement supervisé.


-
Sa nécessité pas de picage, homogénéité, se pratique entre 3 et 6 jours en général et c’est ce qui est souhaitable. A cet âge le stress est peu important, la manipulation est aisée et le cout de main d’œuvre moins lourd. « Le débecquage limite en outre le gaspillage alimentaire en production ».

Technique : section avec cautérisation durée 2 secondes avec appareil électrique. Utiliser des diamètre d’orifices différents selon l’âge et la grosseur de bec.

Viabilité :

Depuis la vaccination des poulettes contre la maladie de Marek, la viabilité est excellente la mortalité se situe dans une fourchette de 3 à 6% de 1 à 20 semaines.

Eviter les étouffements causés par un matériel insuffisant, mauvaise distribution, diminution de la ration en quantité et les paniques. Veiller à cloisonner les poulettes. Eviter les stress est le refroidissement en particulier qui favorise les tassements nocturnes des poulettes.

-

Si on observe une anomalie dans le comportement des poulettes ou si le taux de mortalité dépasse 1 % vers 7 jours d’âge, tous les facteurs de gestion et d’agencement doivent être revérifier et il faut faire appel à un vétérinaire.

-

Transfert et manipulation des poulettes :

La plupart des programmes d’élevage de poulettes comportent au moins un déplacement des poulettes soit d’un bâtiment à un autre, soit d’une ferme d’élevage de poulettes à une autre de production avec les différences de méthodes d’élevage que cela comporte. C’est souvent à ce moment-là que des poulettes élevées avec soin peuvent perdre une partie de leur potentiel de production.

=>Utilisez la même durée et la même intensité de lumière au moins deux jours avant et trois jours après le transfert.

=>Utilisez le même aliment si c’est possible et surtout le même genre d’aliment « ne changer pas immédiatement pour un aliment pondeuse si les poulettes consomment un aliment poulettes ».

=>Assurez-vous que le bâtiment est propre, désinfecté, sec et prêt à recevoir les poulettes avant de commencer le transfert. RESPECTER LE VIDE SANITAIRE.

=>Employez une équipe expérimentée pour faire ce changement de bâtiment, sous surveillance d’un vétérinaire ou technicien.

=>N’entasser jamais les poulettes dans des caisses et ne les exposez jamais à la lumière de soleil ou à la pluie

=>Un soin plus particulier est nécessaire si les poulettes sont déplacées par un temps excessivement chaud ou froid. Déplacez les poulettes pendant la nuit en été et durant le jour en hiver. Faites tout ce qui est possible pour protéger les poulettes des températures extrêmes.

=>Utilisez un équipement, des caisses et des véhicules extrêmement propres. Lavez les et désinfectez les après chaque déplacement.

=>Distribuez un mélange de vitamines et d’antibiotiques dans l’eau pendant deux jours avant et trois jours après le transfert.

=>Si possible déplacez les poulettes avant qu’elles n’aient 20 semaines.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire