La préparation du poulailler pour le démarrage :


La préparation du poulailler pour le démarrage :
La préparation du poulailler pour le démarrage des poussins en AVICULTURE se fera d’une manière méthodique et méticuleuse.Le respect des normes et des TECHNIQUES AVICOLES sont la clé de la réussite en AVICULTURE
Un vide sanitaire est considéré comme efficace lorsque l’intervalle observé entre deux bandes est supérieur à trois semaines avec une semaine pour le nettoyage, la désinfection et le reste en repos.
Après l’enlèvement du matériel des litières et un bon balayage des sols, il sera procédé au nettoyage approfondi du local.
Pour cette opération l’usage d’un appareil à haute pression permet d’agir rapidement tout en économisant l’eau.
L’emploi préalable d’un détergent diminue encore les quantités d’eau de nettoyage tout en augmentant la qualité de l’opération.
Le matériel nécessaire lavé à l’extérieur, sera vérifié puis mis à l’intérieur du bâtiment.
La désinfection d’ambiance pourra alors se faire sous forme liquide ou sous forme gazeuse.
Après la désinfection sera mise en place une barrière sanitaire réellement efficace.

Téchniques avicoles L’agencement de la zone de démarrage :




L’agencement de la zone de démarrage :

La qualité de l’agencement de la zone de démarrage des poussins en Aviculture est déterminante pour la réussite ultérieure de chaque bande.
La nature et la disposition des éleveuses des abreuvoirs et des mangeoires ainsi que leur facilité d’accès sont à prendre en considération.

Il est important de rappeler que le poussin d’un jour ne possède aucun moyen pour se protéger d’une ambiance dont la température, le degré d’hygrométrie ainsi que les mouvements d’air sont inadaptés.
La chute de la température corporelle du poussin d’un jour soumis à une température de 20 degrés est très rapide plus de 8 degré en une heure.
Sous le radiant à une température de 37 degrés on observe une humidité relative de l’air de 30% seulement.Un poussin peut y perdre jusqu’à 8 grammes d’eau en 24 heures soit 20 % de son poids s’il reste inactif.
Dans les deux cas : insuffisance de température ou déshydratation d’importantes séquelles seront observées sur l’organisme des poussins au niveau des reins du foie des poumons...etc. et l’oiseau fera un déchet.
Pour toutes ces raisons l’agencement de la zone de démarrage en aviculure devra impérativement permettre à tous les poussins, quand ils en ressentent la nécessité physiologique :
 De maintenir leur température corporelle par le chauffage et les calories apportées grâce à l’aliment.
 De se réhydrater pour compenser les pertes en périodes de repos et faciliter une bonne utilisation de la ration alimentaire
 De s’alimenter correctement afin que dés le départ à la mise en place la croissance soit excellente.
 Enfin de se reposer.

Techniques avicoles L ’abreuvement et l’alimentation :


Techniques avicoles L ’abreuvement et l’alimentation :

L’éleveur veillera à ce que la zone de démarrage soit très bien éclairée et aura prévu une possibilité d ’abreuvement importante.

Il ne faut pas oublier que l’eau potable à une température de 18 à 20 degré est stimulante pour l’activité des poussins.


L’enlèvement des abreuvoirs Premier age à partir de la fin de la première semaine se fera toujours d’une manière progressive.


A la périphérie de la zone du chauffage et intercalé entre les sources d ’abreuvement, sera placé le matériel d’alimentation sous forme de cartons ou alvéoles ou mangeoires premier age linéaire ou circulaire.


Après les trois premiers jours et pour éviter le gaspillage d’aliment gardes et matériel de démarrage seront progressivement reculés de façon à permettre l’accès aux trémies. De plus les litières seront moins croûtées.


Se rappeler que toutes les transitions devront se faire en tenant compte des possibilités des sujets les moins hardis les moins forts et les plus craintifs.

La disposition des sources de chauffage :






La disposition des sources de chauffage :


L’éleveuse ou le radiant seront placés au centre d’une garde à une hauteur de 120centimètres suivant le type du matériel et de façon un peu inclinée.


En aucun cas ils ne seront surchargés par rapport aux normes. Car dans cette éventualité il y’aura alors compétition entre les animaux pour accéder aux trois éléments :

  • Chauffage.
  • Aliment.
  • Eau.

Et les poussins les plus petits les plus faibles verront leur retard s’accentuer maintenant et aggravant hétérogénéité du départ.Dans ce cas l’éleveur est perdant.


Il est possible d’installer des bottes de paille ou des plaques d’isorel faisant office de garde à environ 2 à 4 mètres des murs latéraux suivant la largeur du bâtiment. Les sources de chauffages pourront être installées en deux rangées les litières croûteront moins rapidement.



aviculture Une litière suffisamment épaisse :


Une litière suffisamment épaisse :


La litière sera constituée soit de copeaux de bois blanc (à l’exclusion de toute autre variété de bois), soit de paille hachée de bonne qualité et non moisie pour éviter d’éventuels risques d’aspergillose.

Les deux matériaux sont souples mais le pouvoir absorbant de la paille bien hachée est nettement supérieur à celui du copeau. Cependant on constate un dégagement plus important d’ammoniac avec une litière de paille.

Les quantités de paille ou de copeaux nécessaires peuvent varier suivant la saison, la nature du sol du bâtiment avicole et la capacité qu’aura l’aviculteur à bien maîtriser la ventilation de son poulailler et les normes avicoles.

Une épaisseur de 10 à 15 centimètres au départ constitue déjà un bon matelas pour le confort des poussins. Au dessous de cette épaisseur l’éleveur prend des risques.

Les densités souhaitables en aviculture :


Les densités souhaitables en aviculture :


En aviculture les densités d’élevage dépendent beaucoup de la capacité qu’a l’aviculteur à gérer, maîtriser les éléments d’aise et de confort nécessaires aux poussins :

  1. Qualité de l’aération.
  2. Température du poulailler.
  3. Qualité et quantité du matériel avicoles.
  4. Conception et implantation du bâtiment.

Dans un poulailler à ventilation naturelle suivant le climat la valeur de l’aviculteur et de son outil avicole, de 26 à 30 kg de viande au m2 à 42 jours sont admis. Par contre en ventilation dynamique il est possible d’atteindre 30 à 36 kg de viande à 42 jours. Mais l’aviculteur reste seul juge de ce qu’il est possible de faire dans son élevage avicole sans exagérer les risques.


La qualité de l’eau de boisson dans l’elevage avicole:




La qualité de l’eau de boisson dans l’elevage avicole:

La qualité de l’eau de boisson dans l’elevage avicole est souvent négligée et pourtant l’état sanitaire des volailles ainsi que leurs performances peuvent en dépendre.

Pour s’alimenter ou boire aucun poulet de chair ne doit avoir à faire plus de 3mètres et sans être obligé de se battre pour accéder aux mangeoires et aux abreuvoirs. Au fur et à mesure de la croissance des volailles l’aviculteur réglera le matériel avicole pour éviter le gaspillage d’aliment:

  • Hauteur de la cuvette des trémies par rapport au dos du poulet.
  • Hauteur de l’aliment dans les trémies.

Les litières doivent si possible rester sèches pour conserver aux volailles un maximum de confort et éviter des dégagements d’ammoniac. Cela n’est pas toujours facile à plus forte raison lorsque la gestion -de l’élevage du poulet et du travail qui s’y fait- n’est pas rigoureuse.

Les aviculteurs ont pour la plupart d’entre eux des charges financières importantes qu’il leur est impératif d’amortir dans leurs elevages.

Ils acceptent un maximum de risques dans leur gestion technique en raison des faibles marges nettes qu’ils obtiennent par unité :

  1. Densités élevées aussi bien pour le matériel avicole que pour le bâtiment.
  2. Ventilation strictement le minimum afin de parvenir au moindre coût à la température ambiante adaptée.
  3. Quantités de litière, temps consacré au travail dans leurs elevages et vides sanitaires…sont insuffisants.
  4. Qualité des poussins à la livraison pas toujours irréprochable.
  5. Qualité de l’aliment parfois douteuse.

Les aviculteurs qui ont le sens de l’observation de leur élevages aptitude à prévenir les besoins des bêtes à se mettre à leur place, qui ont su améliorer leurs techniques avicoles, leurs méthodes de travail, parviennent à des résultats financiers corrects. Encore leur faut-il disposer d’un bon bâtiment et ne pas trop subir leurs partenaires économiques d’amont ou d’aval.






A l'arrivée des Poussins dans l’elevage :




A l'arrivée des Poussins dans l’elevage :

Le jour précédent l’arrivée des poussins dans l’elevage l’aviculteur doit mettre le chauffage en fonctionnement, ceci afin d’amener la température sous l’éleveuse à 37 degrés et aux environs de 28 degrés à l’intérieur du poulailler (température ambiante).

Les deux premiers jours il est préférable d’éviter de ventiler, afin d’obtenir une humidité de l’air plus conforme aux besoins des poussins (risques de déshydratation des volailles).

De même l’aviculteur aura soin quelques heures avant la réception des poussins de mettre en service le matériel d’abreuvement de manière à tempérer l’éventuelle fraîcheur de l’eau de boisson.

A la livraison des poussins l’aviculteur doit être à même d’évaluer les qualités physiques des volailles qu’il va devoir élever dans son élevage au mieux :

  1. Poids des sujets : De toute évidence, rechercher des sujets d’un poids moyen homogène, provenant d’un seul troupeau de même age et d’un seul elevage (couvoir), ceci pour éviter qu’au démarrage, les plus légers soient éventuellement brimés et rejetés. Sinon essayer de ne mettre ensemble que des poussins d’un même poids et d’une même vigueur. Les poids peuvent varier suivant l’age des reproducteurs de 36 à 46grammes. Plus les poussins son lourds à la naissance plus les poids à la vente sont élevés (écarts extrêmes d’environ 50grammes à 40 jours).
  2. Etat physiques :
    • duvets bien séchés
    • ombilics à peine visibles
    • poussins vifs éclos le matin même
    • boites bien occupés
    • pas de poussins à pattes froides
    • pas de morts...

Si le tri a été correct ce qui est la moindre des choses pour un elevage sérieux (couvoir) il n’est pas nécessaire d’accepter plus de poussins que l’effectif prévu.

Durant les premières heures qui suivent la mise en place des poussins, l’aviculteur surveillera très attentivement les différents points de démarrage et plus particulièrement pour tous les volailles leurs possibilités de se chauffer d’abord de s’abreuver ensuite (eau propre et saine dans des abreuvoirs nettoyés tous les jours) puis s’alimenter et enfin de se reposer sans qu’apparaisse de compétition entre les poussins.

Pour un aviculteur observateur le comportement des poussins dans son élevage avicole sera son meilleur guide. En effet le temps consacré à l’observation en aviculture toutes les heures puis tous les jours est largement valorisé dans le résultat final.

A la fin de la première semaine il est possible d’émettre un avis positif ou négatif sur la qualité du démarrage d’un elevage de volailles en aviculture.



Après la première semaine :




Après la première semaine :

La conduite de l’elevage des volailles ensuite demandera à l’aviculteur une certaine adaptation des paramètres du démarrage et des techniques avicoles en fonction de l’évolution des besoins des poulets de chair et de leur propre activité.

La température sous l’éleveuse sera diminuée d’environ 3 degrés C par semaine afin de confondre avec celle de l’ambiance vers 28 jours. Dans le local 24 degrés C semble l’optimal économique à condition d’éviter les problèmes sanitaires (notamment d’ordre respiratoire ou parasitaire) favorisés souvent par un air trop humide et trop chargé en ammoniac avec une litière insuffisamment sèche. L’aviculteur a tendance parfois en effet à limiter le renouvellement d’air dans son elevage avicole.

Pour certains aviculteurs une température de 20 à 22 degrés est plus sécurisante.

L’humidité relative doit se situer entre 55 à 70% d’où une température et des débits d’air adaptés.

Les concentrations d’ammoniac en elevage avicole à des doses supérieures à 15 p.p.m. en continu 24 heures sur 24 sont extrêmement préjudiciables aux performances des volailles :

  • perte d’appétit
  • irritation des voies respiratoires pouvant conduire à des complications…

Pour limiter la production d’ammoniac dans l’elevage avicole qui coûte parfois cher à l’aviculteur en ventilation ou manque à gagner en raison de son action négative sur les poulets de chair il suffit de bloquer au mieux les fermentation qui facilitent son apparition en agissant sur la température l’humidité et le PH de la litière…cela est possible si on respecte les techniques avicoles et les normes d’elevage avicole.